Confrontés au brouhaha du monde, il nous paraît difficile de nous en extraire et de rester confiants et sereins. Où sont passés nos repères et nos certitudes? La météo fait de gros caprices, la pandémie nous tétanise sans pour autant empêcher les hommes de se massacrer assidûment ni de faire des trous dans la trame du vivant, pendant que les chefs d’états pérorent et caquettent sur leur perchoir…
Un mouvement perpétuel irrépressible nous aspire et nous projette vers la surconsommation et le gâchis en même temps qu’il accroit notre dépendance à toute une panoplie informatique.
« Rire, rire, rire, il vaut mieux en rire… » chantait ma grand-mère qui en matière de misère savait de quoi elle parlait. Elle ne connaissait rien d’Internet ni des réseaux sociaux mais elle savait faire sans chichi, dans sa vieille marmite avec une poignée de légumes, de merveilleux repas.
Elle n’a pas eu la chance d’aller à l’école au delà de 12 ans et ne connaissait pas Fénelon (qui le connait d’ailleurs aujourd’hui !) mais elle aurait compris ce qu’il disait déjà au 17ème siècle :
« Toute une nation s’accoutume à regarder comme les nécessités de la vie les choses les plus superflues. Ce sont tous les jours de nouvelles nécessités qu’on invente et on ne peut plus se passer des choses qu’on ne connaissait point trente ans auparavant. »
Aujourd’hui, ses arrières-arrières petits enfants tentent de résister au troupeau moutonnier en s’inventant une vie inspirée des antiques sagesses et en réhabilitant, à travers la permaculture en particulier le « bon sens paysan ».
De plus en plus de jeunes s’emploient à se libérer du carcan imposé. Aidons les à relever cet immense défi. On se doit de leur faire confiance. Ils ne feront pas pire que leurs prédécesseurs !
Merci Nicole pour tes mots qui respirent, malgré ces temps si difficiles pour tant de coeurs, un bonheur qui sent bon ton caractère, tes fleurs et le parfum de ces jours de Vie.
Thanks a lot for the blog. Much thanks again. Want more. Adolfo Silha